grand nancy elections municipales

Le marketing politique a un côté amusant dans une campagne électorale avec son côté trucs et gadgets.

Le candidat du PS à Nancy en teste un, au milieu de l'été : l'affichette "ne pas déranger" des hôtels revue et corrigée.

C'est le constat d'un porte-à-porte sans succès au premier degré.

Oh zut, personne...ou plutôt, chic personne pour me parler de mon gouvernement qui patauge dans les indécisions et les contre-mesures depuis des mois après avoir tant promis.

Mais, au second degré, le candidat Mathieu Klein, ou du moins ses communicants (dont les noms ne figurent pas sur le doc, ni même celui de l'imprimeur...), ont une nouvelle constance visuelle : montrer ce candidat en costume-cravate.

Oui, c'est avant tout une campagne d'apparence que le PS lance à Nancy.

La ficelle visuelle est grosse, mais évidente : cet habit est un élément du camouflage politique.

Ce sont toutes ces années de sectarisme politique de la section 54 du PS qui doivent être "gommées" aux yeux des électeurs nancéiens.

Comme chacun sait, la lessive marketing ne dure que le temps de la pub.

Que l'agence de com' du candidat PS pense que Nancy vaut bien un costume, c'est presque drôle. Mais Nancy mérite avant tout de préserver un esprit de tolérance dans un environnement qui l'est de moins en moins. Et l'année écoulée, la première année Hollande-PS, en est une claire démonstration dans tous les domaines en dépit des annonces de la campagne de 2012.

Les dossiers municipaux ne doivent pas se jouer comme une partie de cartes où celles du PS seraient forcément les "meilleures" parce qu'elles seraient "majoritaires".

Il y a une grande ville dans le département qui a  basculé  à gauche, comme on dit.

C'est Vandoeuvre.

Les lecteurs attentifs de ce blog n'imaginent pas une seconde que

je me perde dans les " et si...."...........

Simplement, une majorité qui devient monolithique perd sa substance, son alchimie.

Puis sa représentativité. La cause de la défaite est sans doute là.

Le corps électoral n'est pas fait de deux blocs, tout le monde le sait.

Les résultats du premier tour le montrent avec évidence, ici comme ailleurs.

Alors le reste, c'est du "et si...." sans suite.

Enfin, si quelqu'un veut du homard à Vandoeuvre, on lui donne gratis !

 

Ce qui compte, c'est le présent et le futur.

C'est d'une part l'organisation de la nouvelle opposition municipale,

et d'autre part  le suivi de la gestion de cette grande commune.

Il s'agit maintenant d'entrer " en situation", comme dit souvent Ségolène Royal

(expression reprise par beaucoup au PS ).

Le nouveau Maire PS va devoir, en quelque sorte, présenter ici et maintenant 

la vitrine politique de son parti.

Ben oui, on passe de l'autre côté, Monsieur le Maire ?

Le Choeur des Rouges Choristes continuera-t-il à chanter ?

 

De toute façon, ici, comme toujours,

l'observation sera le genre...hein, hein....

 

 

C'est Jennifer qui me faisait remarquer que les éléctions en France avaient lieu en général

entre mars et juin, alors qu'aux Etats-Unis, le mois de novembre "is the month".

Est-ce que ces éléments saisonniers peuvent changer quelque chose aux votes des électeurs ?

Le taux de participation qui donne lieu à des analyses passionnées serait-il différent

si le vote avait lieu en automne ?

Peut-être que ben oui.

Mais au-delà de ces conjectures temporelles, il y a un élément qui perdure

dans ce moment post-électoral :  le  "et si....".

Le "et si...." est  en quelque sorte le relais du " y a qu'a ".

Epuissant "y a qu'a", il est vrai.

Le "et si..." est directement lié à notre goût collectif pour l'histoire,

....et  pour le rétroviseur aussi.

"Et si....", il avait fait ça, "et si...", il n'avait pas fait ça....

 

Le il peut aussi être remplacé par un "on" ou par le pluriel.

Mais le "et si...." ne sert à rien, c'est du parle à ma main.

Dans une élection, il y a peut-être tout simplement de l'alchimie, non ?

Ma grand-mère m'apporte un Doliprane effervescent.....

 

Enfin, même s'il pleut fort, ma grand-mère et moi, nous irons Place Stanislas 

ce vendredi 21 mars à 18 h 30 pour manifester pour le Tibet.

 

 

 

 

 

Sans obligation, je suspends les commentaires trop engagés....ce soir....jusqu'à dimanche soir...
Après l'heure, ce n'est plus l'heure....
Donc pas de prob pour les recettes de cuisine.
Par contre, censure pour celle de la bisque de homard....trop politique...

Bravo aux candidats croisés....
Bravo aux militants, ceux qui ont fait des kilomètres pour tracter,
ceux qui ont des ampoules aux pieds.....

Bisous de ma grand-mère, de Tante Léonie
et de Jennifer à tous les visiteurs et commentateurs.

Dans le tourbillon des 2 tours des municipales, la limpidité des décisions des uns et
des autres peut ne pas sauter aux yeux.
Faut-il rappeler que la loi électorale favorise les accords dans le but de constituer
un groupe majoritaire au sein du conseil municipal ?

La situation de Vandoeuvre, loin d'être extraordinaire, a permis de mesurer les rapports de
force par les électeurs du premier tour ?
Deux alliances ont été constituées en vue de l'ultime tour.
Les listes Vandoeuvre au Centre et celle de Françoise Nicolas se sont rapprochées.

Ma grand-mère a soutenu  Marc Saint-Denis et sa liste  Vandoeuvre au Centre.
Bien entendu, elle le suit dans cet accord consensuel.
Le premier tour a été utile pour la démocratie.

Résultats quasi définitifs : Municipales

Vandoeuvre :
Liste Saint-Denis :19.9 %
Liste Nicolas : 35.9 %
Liste Hablot  : 29.9
Liste Donati  ( DVG ): 14.3 %

Nancy :
Liste Rossinot : 47.2 %
Liste Creusot : 28 %
Liste Hervé : 14.7%
Liste Thomas (LCR) :7.5 %
Liste Nimsgern :2.5 %

Les Municipales dans l'agglomération hors Nancy  seront particulièrement intéressantes
à suivre dimanche soir.
A Vandoeuvre en particulier.
Entre une liste de gauche dont le seul ferment est l'opposition "nationale",
et une, à droite, dont la fermeture est une autre nature,
il y a heureusement une troisième liste qui allie dynamisme et humanisme.
Dois-je dire que Ma Grand-Mère a fait son choix pour dimanche ?
La liste Vandoeuvre au Centre, conduite par Marc Saint-Denis, devrait être une
des surprises de dimanche prochain.
Et puis, avec un brin de malice, ma grand-mère pense que le vote pour le PS
ne sert à rien....il est contre-productif en fait !
Depuis combien d'années, François Hollande et consorts promettent
un vrai projet, des idées nouvelles, adaptées au monde moderne ?
Et puis il se dit, au sein même du PS, la liste PS de Vandoeuvre n'est pas
"terrible "....ma grand-mère a entendu ça souvent sur le marché !

De plus en plus étrange, la campagne de  Françoise Nicolas, maire Ump sortante et candidate.
Après des déclarations peu sarkoziennes de fermeture à double tour,
(oublié la présidentielle venue vandopérienne), voici le temps des doublons.

Ainsi on découvre la Une du magazine Challenges....sur le site municipal
et sur le site de campagne électorale.... de madame la Maire.
Outre le côté peu sympathique pour ses grands alliés, le texte est un
copié-collé basique.
La confusion des genres est déjà douteuse en période normale,
mais là, ça frise le e-couac.
Et puis, sur le fond, les chiffres disent ce que l'on veut bien le faire dire........

La Communauté Urbaine du Grand Nancy a pris le relais et le passif
dans les domaines les plus lourds ( cf. le Vélodrome).
Il faudrait alors avoir une situation consolidée...pour bien juger.
Mais ne rêvons pas : le temps des nuances est bien fini.....

Ceci dit, ma grand-mère est heu-reu-se à Vandoeuvre.... au Centre !

Le stress monte-il trop dans les têtes de certain(e)s candidat(e)s ?
A Vandoeuvre, la campagne des cantonales en présente un exemple  bien visible.

Après un débat difficile sur France Bleu Lorraine, voilà que la campagne électorale
de Françoise Nicolas connaît un autre et gros couac....affiché !
Officiellement, Françoise Nicolas (UMP) se présente contre Marc Saint-Denis
(Modem) sur le canton de Vandoeuvre -Ouest.

Or elle a fait un gros méga- collage sur le canton de Vandoeuvre-Est....
avec, cerise sur le gâteau, des affiches, elles aussi, estampillées " Vandoeuvre-Est" .

On peut  être candidate sur 2 cantons à la fois ? a demandé Jennifer...

Ma grand-mère était pliée de rire en voyant ça...

Le débat des municipales est un peu poussif.
Sur les blogs, notons que Dramelay a gagné le premier prix de listologie
avec son calcul de la pondération fonction publique + conseil général
dans la liste PS  Nancy.

Une autre question a surgi dans cette molle campagne.
L'endettement .
Le sujet a été abordé souvent ici.
Il ne s'agit pas de reprendre encore une fois ces éléments.
Bien entendu, l'endettement est la conséquence des investisements réalisés
par la collectivité locale.
Ce qu'il faut aussi mettre en paralèlle, c'est le niveau de fiscalité.
Après tout, le financement des investissments peut intégrer une réflexion
sur la répartition fiscalité-emprunt.
J'ai été content d'entendre les responsables de la liste Vandoeuvre au Centre* 
évoquer cette question.
La situation financière d'une ville doit être saine.
Mais on voit ici ( Vandoeuvre) ou là ( Conseil Général de M.& M.) des excès d'imposition.
C'est-à-dire que la collectivité locale ou départementale met en place un niveau d'impôts
trop élevé par rapport à ses besoins rééls.
Parfois même certaine collectivité (disons, le 54) utilise la fiscalité comme arme politique....
Mais là, ça peut  aussi faire pschitt....aux élections.

La surfiscalité, c'est aussi un débat, non ?

* C'est une super liste pour Vandoeuvre.
Ma grand-mère est aux anges.