Municipales : le temps des " et si...."
Publié le 21 Mars 2008
C'est Jennifer qui me faisait remarquer que les éléctions en France avaient lieu en général
entre mars et juin, alors qu'aux Etats-Unis, le mois de novembre "is the month".
Est-ce que ces éléments saisonniers peuvent changer quelque chose aux votes des électeurs ?
Le taux de participation qui donne lieu à des analyses passionnées serait-il différent
si le vote avait lieu en automne ?
Peut-être que ben oui.
Mais au-delà de ces conjectures temporelles, il y a un élément qui perdure
dans ce moment post-électoral : le "et si....".
Le "et si...." est en quelque sorte le relais du " y a qu'a ".
Epuissant "y a qu'a", il est vrai.
Le "et si..." est directement lié à notre goût collectif pour l'histoire,
....et pour le rétroviseur aussi.
"Et si....", il avait fait ça, "et si...", il n'avait pas fait ça....
Le il peut aussi être remplacé par un "on" ou par le pluriel.
Mais le "et si...." ne sert à rien, c'est du parle à ma main.
Dans une élection, il y a peut-être tout simplement de l'alchimie, non ?
Ma grand-mère m'apporte un Doliprane effervescent.....
Enfin, même s'il pleut fort, ma grand-mère et moi, nous irons Place Stanislas
ce vendredi 21 mars à 18 h 30 pour manifester pour le Tibet.