Publié le 25 Avril 2017
Le second tour de la présidentielle se passera sans François FILLON et sans le projet de François FILLON. Avec beaucoup d'autres, j'ai cette forte déception. La campagne de cette présidentielle se termine par l'élimination du candidat de la droite et du centre, forces républicaines essentielles depuis plus de 40 ans. Il restera longtemps une amertume, voire une forme de colère liée à cette campagne. Mais c'est ainsi la Démocratie.
François FILLON a apporté son vote à Emmanuel MACRON. Son discours a été digne et totalement républicain. C'est la seule voie face à Marine LE PEN, la candidate dangereuse.
Le paysage qui se recompose sous nos yeux est édifiant. Ceux que l'on n'a jamais entendu (ou si peu) ces dernières semaines osent faire des appels à mobilisation devant le danger. Des politiciens malins, on le voit clairement localement, utilisent cette situation pour changer la leur. Et d'abord tenter de sauver leur chance aux prochaines élections. Pas sûr que ce spectacle aide à repousser longtemps le risque fatal...La Nature a horreur du vide, on peut surtout se dire que l'occasion fait le larron !
C'est ainsi que se déroulent les heures qui passent. Aider en cela par une arrogance perçante du candidat MACRON. Chasser le naturel....Comme le soulignait François BAYROU en septembre 2016 (donc il y a des siècles ;) ), le sans doute futur Président de la République est "entouré" de lobbies liés à des grands groupes financiers. Cette porosité a été constatée durant son ministère à Bercy (sous "l'autorité" de François HOLLANDE et de Manuel VALLS). Cette situation non clarifiée - avec la complicité de beaucoup de grands médias - porte en elle un risque considérable pour son autorité future. Demander de surcroît un plébiscite quand on est l'héritier révélé de François HOLLANDE est une erreur certaine.
On ne combat pas des extrêmes par des images, par des hurlements ou par de la démagogie dépensière, mais avec des solutions claires et courageuses. L'état de nos finances publiques est connu. La comparaison de notre situation avec celle de nos grands partenaires est inédite et terrible. C'est par une nette diminution, annoncée puis réalisée, des prélèvements publics sur l'économie nationale que l'on reviendra dans un cercle vertueux.
Un éditorialiste américain (du New York Times) a écrit un article au titre limpide : "Work, Mr Macron, Work". Avant le second tour, le candidat MACRON, si bien protégé par les médias amis, devrait être transparent sur son entourage et précis sur ses engagements budgétaires de présidence...Ici et maintenant ;)...C'est le minimum à donner aux Français républicains.
Chaque citoyen a une seule voix et c'est l'addition qui fait ou non une majorité (Jacques de la Palice).