Publié le 30 Octobre 2011
D'emblée, disons franchement que ma Grand-Mère et moi avons trouvé la prestation présidentielle bonne.
Pas d'autres adjectifs pour ne pas troubler plus les sensibilités qui, de jour en jour, sont de plus en plus à fleur de peau...
En un mot, l'élément "technique" était clair. Stop ;)
La "crise de la dette" n'est pas une crise de l'Euro, mais une sorte de changement d'opinion des investisseurs sur la valeur des emprunts de certains pays de la zone Euro (en remarquant qu'il se focalise uniquement sur des pays de cette zone monétaire et que dans le même temps, le change Euro-USD ne bouge quasiment pas...).
Ce changement d'opinion est bien entendu brutal, rapide et obsessionnel de la part des marchés financiers.
La spéculation (dont le raisonnement s'appuie sur la faiblesse institutionnelle de la zone Euro et sur les écarts grandissants de situation entre les pays de cette zone monétaire) se nourrit depuis des mois au régime crétois, donc elle est, elle, en bonne santé...pour tenir.
Face à cela, les gouvernements Euro sont pris dans une spirale de vitesse pour ne pas voir exploser leur monnaie unique, situation dont les conséquences seraient non pas lourdes, mais simplement terribles pour tous.
En dépit des Y'akas, le problème grec est complexe, Nicolas Sarkozy l'a bien expliqué.
Pour la Grèce, comme pour les autres, Italie en tête, le lien emprunts souverains - banques est le coeur de la tempête.
La question de la dépense publique devient essentielle...pour la limiter, et pour arriver à inverser la courbe du stock de dettes.
La fiscalité est devenue la zone de divergence entre les grands candidats de 2012.
Attaque et défense pour François Hollande.
Plus de flou en face.
On pourrait refaire l'histoire en songeant à une Présidence Royal...pour rires jaunes....
Mais de tout cela, il sera sans doute cent fois question dans les prochains mois.
Reste la chinoiserie !
Le candidat du PS a trouvé "un" angle d'attaque...curieux quand même...
Quand on a une méga-dette (comme tant de collectivités locales...), on lanterne auprès des créanciers pour qu'ils souscrivent des emprunts destinés à rembourser ceux qui arrivent à échéance, faute de quoi...on fait défaut...et là, plus un centime pour payer les traitements de la fonction publique et autres dépenses...
Les socialistes ont-ils oublié qu'en 1982-83, après les cigales de 1981, ils avaient été négocié un prêt auprès des Saoudiens.
Aujourd'hui, les obligations d'Etat sont "ouvertes" à la souscription des investisseurs du monde entier.
Si la Banque de Chine ou celle du Brésil veulent souscrire des obligations du FESF, où est le problème ?
On ne peut pas vouloir plus de dépenses publiques...et chinoiser sur les prêteurs....
Le candidat du Parti Socialiste ferait bien de faire gaffe à ne pas faire peur aux nouveaux banquiers...Madame Bettencourt ne pourra souscrire que les 2 premières semaines d'émissions d'OAT d'une Présidence Hollande....;)...après ???