Publié le 28 Juin 2015
Le Président de la République utilise l'optimisme comme mode de gouvernement à défaut de résultats.
Mais que va penser l'opinion publique française de la tournure du dossier grec et, avec, de l'avenir de l'Union Européenne ?
La crise grecque devait être bouclée lundi soir dixit le Président dans une déclaration le lundi matin. Hier samedi coup de théâtre grec : l'annonce d'un référendum par le gouvernement populiste grec qui stoppe les discussions avec les créanciers et qui passe au-dessus de la date des échéances à régler par la Grèce, prenant le risque d'un défaut de paiement et d'une crise bancaire majeure dans son propre pays.
Mais qui peut dire ce que le gouvernement français défend comme ligne politique et économique pour la France dans ce qui est devenu une vrai crise ? Mise à part la vague et vide idée de compromis, qui colle à la peau de ce gouvernement, gestionnaire historique de synthèses PS, quelle est la ligne directrice, quelles sont les solutions avancées par la France ?
Force est de constater que le pouvoir a minimisé le problème de la Grèce, les seules déclarations étaient des commentaires anticipés sur une résolution imaginaire (et justement avant les débats au sein de l'UE) de cette crise.
Ce pouvoir, si bavard d'habitude et si bien relayé par les grands médias, a zappé le sujet. Il laisse maintenant sur un débat public jamais lancé le champ libre aux populistes dans le pays.