Publié le 12 Août 2018

En politique comme à pieds, la pente douce ne se voit pas. Elle ne se ressent pas. Le dénivelé est faible, il est gommé, et la tête n'y fait pas attention. Certitude du moment d'avant qui se prolonge ? Il y a cette impression intérieure et externe de faux plat. C'est finalement la même surface, sûrement les mêmes choses, comme toujours. Et cette sensation est confirmée quand on est à plusieurs. Et c'est rassurant. Alors, à quoi bon penser autrement, à quoi bon réfléchir autrement puisque le corps ne subit nullement cette descente ?

Et pourtant, la pente douce est bien là géographiquement. Il suffit juste de se retourner après quelques dizaines de mètres de marche pour la constater. La descente est engagée. La tête et l'esprit, inattentifs, n'ont rien vu. Trop tard...

 

 

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Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

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