Publié le 31 Mai 2009
D'abord, l'abstention, cette idée mêlée de doutes et de cocoricos de coq de village.
Ensuite, le piège des eurosceptiques qui, à la fois, bloquent la construction européenne
et sont les premiers à dénoncer l'impuissance de l'Europe.
Tiens, y'a longtemps que je n'ai pas parlé du NPA...
Enfin, les grands partis - Ump et PS - qui veulent se mesurer en voix,
après avoir oublié l'idée de l'Union Européenne à des fins électorales
purement nationales.
Regardez les noms sur leurs listes pour découvrir le dosage entre
les ouistes et les nonistes, dosage qui démontre la conviction politique profonde
de ces deux partis.
Voter pour l'Europe, c'est un vote 100 % politique aujourd'hui,
sans doute le plus important depuis la création du Parlement Européen.
Il s'agit de faire du Parlement une institution démocratique et positive,
qui sache faire progresser la construction de l'union et qui porte le sentiment
des populations. Il est nécessaire d'avoir des élus convaincus d'aller de l'avant.
Il faut stopper les bloqueurs et les dilettantes.
Il y a un dernier écueil à éviter.
Le vote peu utile, le vote Canada dry.
Ce vote qui conduirait à croire que la gouaille est un programme politique
et qu'une liste aux européennes serait une petite assoc' de "copains"
qui font un voyage de fin d'année, après avoir évité de se parler pendant des mois.
La liste Cohn-Bendit-Bové, c'est un tourbillon, juste un tourbillon (qui d'ailleurs
aide bien l'Ump sur l'échiquier politique...ben oui...).
Mais peut-on faire avancer les choses...en tourbillannant ?
Le choix de ma grand-mère est clair pour dimanche.
La liste Modem avec François Bayrou, Jean-François Kahn et Nathalie Griesbeck.
Il est là le combat positif pour l'Europe.
On a perdu trop de temps, il faut aller de l'avant dimanche prochain.
Et comme dit ma grand-mère, voter Modem, c'est une pierre, deux coups .