Publié le 18 Septembre 2011
Les échanges du premier débat des primaires du PS laissent une impression très moyenne sur le fond.
Si Manuel Valls a surpris par un punch moderniste, les 3 prinicpaux challengers ont montré une absence de dynamique couplée d'un manque de courage (trop tôt pour tout dire ?) et surtout d'une vision de l'économie, des entreprises et de la finance déroutante.
Les propositions de Ségolène Royal sur "les banques" laissent même entendre une perception erronée des événements sur la zone euro.
La fiscalité ("sur les riches et sur les niches") présentée comme la solution unique est étonnante.
Loin de ces dissertations déjà dépassées, c'est François Bayrou qui a mis en lumière les vieilles lunes des candidats socialistes. La problématique de la mondialisation des économies est absente de la pensée des challengers du PS.
La crise de l'Euro, vue en polémique politicienne par M. Aubry et Fr. Hollande, reste véritablement absente du débat, et donc des solutions. Le Front de Gauche est presque mieux sur ce point, avec cette utopie démagogique d'une Ligne Maginot financière.
Les attaques des hedge-funds anglo-saxons sur les banques françaises depuis plusieurs semaines ne montrent - elles pas le fossé entre le pré hexagonal socialiste et la réalité des défis ?
Pour essayer de convaincre, il faudra bien bouger les lignes !