Le débat fiscal national est lancé, avec 2012 en vue.
Tous les jours, "les niches" !
Et des méga-nouvelles, et des découvertes d'autant plus surprenantes que les chiffres ne sont pas inconnus. C'est, sauf erreur, le travail des commissions des finances des 2 assemblées depuis des lustres sans compter le rôle de Bercy.
Aujourd'hui, deux opinions semblent être en pointe dans ce débat.
La technique du rabot (le rabot semble "de droite").
Et la technique de la "remise à plat", qui, certains jours, apparaît comme la solution de tous les miracles (donc de gauche ;)...).
Faut-il juste rappeler que la nature a horreur du vide ?
Ce qui est d'un côté peut passer de l'autre, mais sans que cela produise le moindre effet au final sur la richesse nationale.
Plus d'impôts = moins de dépenses privées.
La vraie question n'est pas dans la suppression des niches fiscales (ce qui ne veut pas dire statu quo, mais plutôt amélioration de l'efficacité économique globale).
Elle est dans la diminution progressive et régulière des dépenses publiques de l'Etat et des collectivités locales.
Que toutes les "fonctions publiques" aillent dans ce sens est la seule solution pour réduire les déficits et pour commencer à diminuer le stock de dette publique.
Quitte à parler des niches fiscales, incluons aussi les politiques de gratuité totale des services non administratifs des collectivités locales.
Oui, la Gauche lorraine pourrait revoir les perfusions continues à ses petits territoires chéris, oui ses chères "danseuses" ruineuses.
A Sion, le jardin de Michel D, gratuité générale des activités...donc subventions permanentes et sans limite.
A Chambley, le potager de JPM, tout est à l'oeil....donc subventions permanentes et sans limite.
Les exemples peuvent être multipliés (archives, maison de l'environnement,...).
Alors, soyez courageux, Messieurs !
Si cela marche, si Chambley ou Sion sont des succès, tant mieux, mais alors "révisons ces niches"...et libérons les énergies créatrices !