Crise financière : les pitbulls ont-ils avalé les subprimes ?

Publié le 28 Août 2007

Jean-Pierre Pernaud n'en parle plus.
Pourtant la crise financière n'est pas encore résorbée.
Depuis plusieurs semaines, les nouvelles sur les subprimes (des prêts immobiliers à risques,
donc à taux d'intérêt élevés) continuent à alimenter l'actualité économique.

En un mot, le mécanisme qui est à l'origine des problèmes est la "titrisation" de ces créances.
Les banques  immobilières ont transformé leurs stocks de prêts en titres négociables
(un peu comme des obligations) et ces titres ont été revendus dans le monde entier
à des investisseurs à la recherche de rendements élevés.
La crise s'est déclenchée quand ces titres ont commencé à perdre de leur valeur
au fur et à mesure des défaillances des emprunteurs américains devenus
insolvables par la chute du marché immobilier.
Progressivement, puis de façon accélérée, ces actifs sont à la fois devenus invendables
(plus personne n'en veut)  et sans valeur (ou presque).
La bourse a pris peur quand elle s'est rendue compte qu'il y avait des "subprimes"
un peu partout dans les portefeuilles.

Bon, ma grand-mère a décroché !

La situation actuelle reste incertaine pour deux raisons.
La première, c'est que les investisseurs hésitent à prêter leur argent à des emprunteurs
de peur d'être bloqués avec ces nouvelles créances (d'où les interventions massives
des banques centrales pour injecter des liquidités, un peu comme de l'huile dans un moteur).
C'est une forme (encore limitée, mais réelle) de crise de confiance.

La seconde, c'est que la crise peut se propager vers d'autres "supports"
comme les fonds spéculatifs qui utilisent le crédit comme
levier d'investissements sur les marchés financiers (les fameux hedge - funds).
Là, le problème serait plus "gênant"...
Mais c'est vrai, c'est moins marrant que Closer...

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Publié dans #Archives

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