François Hollande : la version budgétaire du nuage de Tchernobyl
Publié le 11 Septembre 2011
Les étranges primaires PS apportent peu à peu un éclairage sur les projets des candidats.
Au lendemain de l'Affaire Guérini, François Hollande dévoile son projet sur l'Education.
Refaire pendant "sa" présidence une méga-embauche de 60-70 000 personnes dans l'EN.
Après quelques semaines de sérieux, voici le dernier des trois grands candidats qui (re)franchit la route des vieilles lunes.
Cette faiblesse idéologique peut être interprétée selon, bien sûr.
Mais elle marque un tournant, quel que soit le vainqueur des primaires PS.
Soit le candidat(e) PS nie la question budgétaire.
Soit il (elle) avance des propositions impossibles à tenir.
La question de la notation de la République Française ne se posera pas
en termes gauche-droite.
Elle se posera pour tous.
Et en premier lieu, pour les collectivités locales dont beaucoup sont gérées par le PS.
Du jour au lendemain, les emprunts seront plus coûteux, les charges financières augmenteront. Cf. l'Espagne.
Une part encore plus grande de leurs budgets sera consacrée à ces dépenses "inactives".
Les responsables socialistes des collectivités locales lorraines qui n'ont cessé d'embaucher ces dernières années (CR Lorraine, CG 54) et qui n'ont cessé de réclamer de l'argent à l'Etat, que diront-ils demain au Président Hollande ou la Présidente Aubry ?
Par cette proposition démagogique, François Hollande a pris un énorme risque.
Pour son éventuel gouvernement en 2012.
Et surtout pour tout le pays.
Mais, c'est bien connu, c'est l'exception française !