La colère des dindons de la farce...

Publié le 1 Septembre 2007


Je ne vais pas revenir sur l' "affaire" du vice-procureur de Nancy.
Vous pourrez  lire les posts de Dramelay et du Reporter du Coin sur le sujet.
Non,  ce qui me fait réagir , c'est l'éditorial de Pierre Taribo (Est Républicain, 31.08.2007).
Pierre Taribo est dans son rôle quand il ne veut pas jouer les dindons de la farce
(c'est son expression), quand il défend son journal et son journaliste.
Il me semble qu'il l'est beaucoup moins dans certains propos sur  la personne même
du magistrat.
Doit-on classer les membres d'une profession en dociles ou indociles
et  par rapport à quoi ou à qui ?
Une enquête de personnalité aurait donc été faite par le journal sur cette personne
...qui a "déçu" ?
La réplique éditoriale est, pour prendre une image militaire, bien disproportionnée.

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Publié dans #Archives

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il ne faut pas oublier que la personne en cause est soumise à une relation hierarchique, vis-à-vis du garde des sceaux. Ce dernier pouvait effectivement inviter le vice-procureur en cause à être entendu dès lors qu'il a pu prendre connaissance de propos qu'il aurait tenu... Toutefois, ne figurant pas dans le pv d'audience, ces propos sont réputés ne pas avoir été tenu. Le journal est présumé avoir tort. Et Taribo devrait bien de présenter ses excuses...Quant au pouvoir journalistique de dire le bien et le mal, je crois qu'il est consubstantiel certains dans la profession... Etrange, car d'habitude, ce sont les journalistes sportif (+ les Inrock-Telerama) qui s'y adonnent...
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