Publié le 28 Juin 2015

Le Président de la République utilise l'optimisme comme mode de gouvernement à défaut de résultats.

Mais que va penser l'opinion publique française de la tournure du dossier grec et, avec, de l'avenir de l'Union Européenne ?

La crise grecque devait être bouclée lundi soir dixit le Président dans une déclaration le lundi matin. Hier samedi coup de théâtre grec : l'annonce d'un référendum par le gouvernement populiste grec qui stoppe les discussions avec les créanciers et qui passe au-dessus de la date des échéances à régler par la Grèce, prenant le risque d'un défaut de paiement et d'une crise bancaire majeure dans son propre pays.

Mais qui peut dire ce que le gouvernement français défend comme ligne politique et économique pour la France dans ce qui est devenu une vrai crise ? Mise à part la vague et vide idée de compromis, qui colle à la peau de ce gouvernement, gestionnaire historique de synthèses PS, quelle est la ligne directrice, quelles sont les solutions avancées par la France ?

Force est de constater que le pouvoir a minimisé le problème de la Grèce, les seules déclarations étaient des commentaires anticipés sur une résolution imaginaire (et justement avant les débats au sein de l'UE) de cette crise.

Ce pouvoir, si bavard d'habitude et si bien relayé par les grands médias, a zappé le sujet. Il laisse maintenant sur un débat public jamais lancé le champ libre aux populistes dans le pays.

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 14 Juin 2015

La Gazette Drouot de cette semaine (numéro 23 du vendredi 12 juin 2015) page 130 : une pub d'une demi-page pour annoncer la vente par appel d'offres le 8 juillet d'un "mobilier d'amphithéâtre étudié et réalisé par les ateliers Jean Prouvé". en précisant que le mobilier d'origine est "intégralement démonté". Le tout est illustré par deux photos.

Le propriétaire vendeur n'est autre que l'Institut national du Sport, donc le Ministère du Sport.

Jean Prouvé a une cote terrible outre-Atlantique comme chacun sait.

Cet ensemble vendu par l'Etat ira-t-il compléter quelque musée américain* ou sera -t -il "scindé" par quelque galerie privée au profit de deux ou trois collectionneurs étrangers ?

Comme dit ma Grand-Mère, soit cette vente ne procure que quelques euros, soit elle se réalise à un beau compte. Les paris sont ouverts. Dans le premier cas, à quoi bon**...dans le second cas, braderie culturelle ici, valorisation là-bas...Qu'en dit la Ministre de la Culture ? Ah pardon, elle n'est peut-être pas au courant....

Il n'empêche que l'Etat, si dépensier, s'est donc lui-même autorisé à mettre en vente un ensemble mobilier très recherché par des collectionneurs surtout étrangers...après avoir bloqué la vente hors de France d'objets d'Art d'Haroué appartenant à une propriétaire privée...

Ce n'est pas seulement une question culturelle, c'est aussi l'illustration d'un pouvoir fort peu transparent et si souvent défaillant.

Haroué pose la question du patrimoine privé en France. Hors de l'Etat, point de salut en France, et avec l'Etat, pas de politique culturelle de long terme, la faute à un déficit public abyssal.

A quand un Conservatoire du Patrimoine sur le modèle du Conservatoire du Littoral créé sous VGE ?

*Rappelons que le Musée des Beaux-Arts de Nancy dispose d'un espace d'oeuvres de Jean Prouvé, montrant "symboliquement" l'apport de cet architecte nancéien au design moderne...opération muséale validée par le Ministère de la Culture il y a quelques années.

** Et dans ce cas, pourquoi ne pas déposer (gratuitement) une partie de cet amphithéâtre Jean Prouvé au nouveau Centre des Congrès Prouvé de Nancy ?

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 31 Mai 2015

En dépit d'une communication politique plus efficace, les chiffres économiques nationaux ne montrent pas d'inversion significative.

Les derniers chiffres lorrains s'inscrivent non seulement dans ce même contexte, mais ils se situent nettement dans le dernier quart du classement. Les dépenses de com' de la Région PS ne peuvent masquer cette dure vérité.

Le haut niveau du chômage dans la région érode continuellement le tissu économique y compris dans les bassins d'emplois jusque là plutôt protégés.

La fermeture définitive d'une ancienne bijouterie familiale dans le centre de Nancy en est une illustration. Après et avant d'autres fermetures, celle-ci témoigne particulièrement de l'appauvrissement de notre ville et de notre région.

Il serait aisé de pointer du doigt les uns et les autres.

Sans doute, serait - il plus utile de se demander comment "modifier" localement cette tendance lourde ?

Après les Municipales et les départementales, avant les Régionales, ce sont les solutions concrètes et rapides que l'on attend des responsables politiques. Il y a urgence.

Les collectivités locales disposent d'une arme immédiate et temporaire : les taux d'intérêt très faibles pour financer des équipements utiles au développement économique (tourisme inclus).

En réduisant les dépenses de fonctionnement (communication "institutionnelle", déplacements, frais généraux ) au niveau de ces nouvelles charges financières, il est difficile de croire qu'il n'existe pas de marge de manœuvre. Sans parler de cessions immobilières.

Oui, comment des équipements ont-ils pu être financés avec des emprunts à 4, 5 ou 6 % d'intérêts... il n'y a pas si longtemps ?

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 28 Mai 2015

Oui, pourquoi ne pas le dire : cela fait 8 ans que ce blog existe !

Je ne compte pas les posts ;)

Merci aux visiteurs fidèles...et épisodiques...et à ma Grand-Mère !

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 24 Mai 2015

Exclu - Le Conseil supérieur des Appellations Protégées devrait étudier le cas des Marronniers de Lorraine. L'ordre du jour du prochain comité central l'indique clairement.

Si la décision était positive in fine, ce serait une belle victoire du Collectif Marronniers Lorrains qui travaille dans la Région depuis plusieurs décennies.

Il est vraisemblable que l'actualité toute récente constitue un soutien actif à leur action. Comme dit ma Grand-Mère, il suffit de lire les grands médias régionaux pour le constater.

Ainsi hier les 2éme et 4éme pages de l'édition de Nancy de L'Est.

Page 2 : premier marronnier : un Tram de Nancy "fait des flammes". Bientôt 15 ans que ce Tram à ligne unique et abandonné par son propre constructeur paralyse le Grand Nancy qui a maintenant , pour ses transports publics, 4 types de véhicules différents...lourdes charges et lourd passif qui plombent l'agglo de Nancy gérée par l'UDI.

Page 4 : second marronnier : l'autoroute du Sillon Lorrain. Disons le franchement, la responsabilité est partagée depuis une bonne vingtaine (30 ?) d'années entre droite et gauche, même s'il faut remarquer que le PS détient le pouvoir régional depuis suffisamment longtemps pour que cette incroyable inaction soit créditée à son passif politique.

Faut-il ajouter à ce dossier Marronniers de Lorraine le TGV et "ses gares" ? La tragi-comédie du référendum "Gare Lorraine TGV" que ce même exécutif régional a fait "subir" aux Lorrains a réveillé des fantômes et des menaces alors que la LGV Paris-Strasbourg va être ouverte.

Après tant d'erreurs stagnantes, sans parler de l'aventure Chambley-Skylander (marronnier... d'ici ;)...), la Lorraine se retrouve extrêmement fragilisée sur le plan économique et social. Les plans et les pactes - dont le dernier - n'ont rien apporté de nouveau aux problèmes d'infrastructures...c'est ce que montrent les Marronniers de Lorraine.

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 17 Mai 2015

Alors que le projet de réaménagement du Musée Lorrain de Nancy (40 millions d'€ non compris la restauration du Palais du Gouvernement) doit être débattu cette semaine par le Conseil Municipal, plusieurs pièces du patrimoine privé du Château d'Haroué vont, dans quelques semaines, se retrouver en vente publique.

Evénement rare d'autant que certaines oeuvres appartiennent clairement au patrimoine historique lorrain. Le temps est compté pour décider de les faire entrer dans les collections du Musée Lorrain ou de les laisser partir vers d'autres cieux.

En jeu une épée donnée au Prince de Beauvau par le Duc Léopold.

L'opération de mécénat populaire qu'annonce le Président des Amis du Musée est bien trop tardive. La veille culturelle n'a pas fonctionnée ?

Sauf miracle, seules les collectivités publiques peuvent encore agir.

Alors une interrogation : pour le Musée Lorrain, va-t-on vers un arbitrage entre le contenant au détriment du contenu ?

Réponse dans quelques semaines.

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 3 Mai 2015

Le quotidien de Nancy l'annonce ce matin : des pièces significatives de la collection de la famille de Beauvau seront mises en vente à Paris le mois prochain. Certaines sont particulièrement importantes au regard de l'Histoire ducale lorraine. La mobilisation des fonds privés apparaît difficile à aboutir, faute de temps. L'action des collectivités locales est indispensable pour conserver en Lorraine certains éléments de son histoire. La Ville de Nancy a la responsabilité du Musée Lorrain et le Conseil Départemental de M&M celle des archives départementales et celle du Château de Lunéville.

Les acquisitions d'œuvres d'Art ou de pièces historiques par les musées sont des vecteurs d'attractivité et de développement économique : Nancy et Lunéville en ont bien besoin...

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 21 Mars 2015

Le hasard n'existe pas en politique, le petit calcul se cache en permanence dans les plis de l'actualité. La Bpifrance, "créée" par le gouvernement socialiste, a pour origine Oséo (structure de garantie publique de crédits, ex-CEPME fondé à l'époque de VGE) et le Fonds stratégique d'investissement (constitué par le gouvernement Fillon). Par l'anecdote, les résultats 2014 de la banque publique ont été faits par une plus-value sur la partie FSI.

L'originalité de la BPI ne tient pas à son activité, certes utile, mais à sa structure très politique. Pour faire plaisir aux barons du PS, des comités d'orientation régionaux ont été mis en place avec à leur tête des caciques du parti dont la culture d'entreprise est bien connue...

Résultat : les crédits d'investissements des entreprises privées sont transformés en argumentaires de propagande de la politique du pouvoir. La démonstration a encore été faite hier. Comme par hasard, le comité lorrain d'orientation de la BPI se produit deux jours avant les élections départementales. Le Président de ce comité n'est autre que le célèbre Jean-Pierre Masseret, président PS de la Région Lorraine et l'homme du Skylander et de Chambley (60 Millions d'euros perdus). Au passage, notons aussi que c'est la majorité de gauche du CRL qui a décidé, il y a six ans, de réduire la part de la Région Lorraine dans l'Institut Lorrain de Participation, après avoir décidé d'élargir le rayon d'action de ce fonds aux autres régions de l'Est par manque de projets d'investissements en Lorraine...

La ficelle est si grosse que le quotidien de Nancy,envoûté ou amnésique, n'y voit rien à redire. Ma Grand-Mère imagine aussi ce qu'aurait été le reportage du quotidien...si Nadine Morano ou Valérie Debord, à la place de JP Masseret, avaient organisé cette réunion "économique"...

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 14 Mars 2015

Le Président socialiste de la Région Lorraine est à cette place depuis 2004.

Réélu en 2010, face à une liste de droite et de centre conduite par L HENART et N MORANO, JP MASSERET a eu une décennie pour tenir ses promesses. Le néant du bilan est sous nos yeux aujourd'hui. Sa victoire en 2010 a été comme en 2004 une surprise, mais pour des raisons différentes qu'il serait vain de développer ici.

Périodiquement, mais avec un timing bien calculé (année avant les élections), des projets ou plutôt des "coups politiques" sont lancés. Mal préparés, mal réalisés, ils ont tous tourné au vinaigre. En dépit d'un soutien permanent de sa majorité rose-verte-rouge qui vote des budgets de dizaine de Millions d'€ comme s'il s'agissait d'une subvention au club de pétanque du coin. Les factures restent à la charge des Lorrains.

Avec un aplomb incroyable, JP MASSERET plaide l'irresponsabilité pour tous ses échecs. Plus besoin de s'interroger sur le fossé qui se creuse entre les politiques et les citoyens et qui laisse un boulevard à la démagogie FN.

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Repost0

Publié le 31 Janvier 2015

Il est toujours facile d'accuser les responsables régionaux de tous les maux, ceci dit, sans naïveté, le courage et le calcul sont - aujourd'hui comme hier - des éléments trop souvent opposés en politique. Ce dernier propos peut être illustré par l'engagement incroyablement tardif de la majorité radicale du Grand Nancy contre le dossier Vandières.

Mais construire une gare et une LGV en France est bel et bien du ressort de la SNCF et de RFF. Si Louvigny a été construit à distance de l'aéroport de MNL, c'est le choix de la SNCF qui a traité le dossier de la LGV Est avec une désinvolture incroyable. Ce sont les Lorrains qui ont apporté in fine un financement exceptionnel pour "boucler" cette infrastructure publique. Louvigny est à eux !


La SNCF et RFF sont prêts aujourd'hui à construire une seconde gare à quelques kilomètres...encore une fois aux frais des Lorrains par le biais d'une "taxe régionale" sur les carburants.

Cette taxe opaque est prélevée depuis plusieurs années.

Première question : à combien s'élève cette cagnotte d'impôts indirects aujourd'hui ?

Mystère !

Parce que, si cette cagnotte ne correspond pas au montant prévu des travaux, la taxe devrait être maintenue au détriment des contribuables lorrains. Et pendant combien d'années ?

Et bien sûr, si par miracle, la cagnotte est suffisante, alors cette taxation devrait être stoppée, rendant ainsi aux Lorrains du pouvoir d'achat.

Aucune indication dans les documents officiels...Dimanche, c'est un vote sans chiffre que propose la majorité PS de la Région !


A cela, s'ajoute le "one shot" : si cette somme n'est pas dépensée, elle est perdue à jamais (oui, c'est écrit !). Oui, cette taxe ne peut servir que pour Vandières (oui, c'est aussi écrit). Cette cagnotte a des petites ailes et elle peut s'envoler ! Gros Lol !

Alors, pourquoi Monsieur Masseret et sa majorité ne prennent-ils pas leurs responsabilités ?

Par peur d'apparaître tellement incohérents de proposer d'éloigner encore plus la gare Lorraine TGV de l'aéroport de Lorraine dont la gestion vient d'être reprise par la Région Lorraine (dont l'expertise en gestion d'aéroport semble aussi "grande" qu'en construction aéronautique...) ?

Ou pour faire d'une pseudo-concertation une vraie opération de communication politique avant les prochaines élections...encore une fois aux frais des Lorrains ?

Les Hommes du Skylander doivent se refaire une image après ce scandale lorrain de plusieurs dizaines de Millions d'euros.

 


Pour faire avaler l'abandon de l'actuelle gare Lorraine TGV, un projet de gare frêt a été annoncé.

Comme chacun le sait, le frêt SNCF est la branche la plus malade du groupe public. Combien de plans de redressement ont-ils été lancés pour restructurer cette activité ? Tous ont terminé par des échecs et par des subventions des contribuables : l'activité est en baisse constante du fait de problèmes sociaux et d'organisation inadaptée.

Et donc, demain, Louvigny deviendrait la première gare TGV de frêt de France ?

Si c'est la première, comment financer le super réseau LGV frêt de France ?

Avec RFF et sa dette de plus de 33 Mds d'euros ?

Désinvolture bien visible de ce dossier Vandières.

Cela rappelle la fabuleuse commande russe d'avions Skylander que Monsieur Masseret, informé par on ne sait qui (...), a tweeté à toute la presse !


Enfin, avec Vandières, personne ne peut prévoir ce que la SNCF décidera dans 5 ans, dans 10 ans. Cette entreprise, ultime dinosaure public français, va mal. L'argument des "oui à Vandières" est de dire que la LGV Est est rentable, donc la SNCF ne va pas supprimer les liaisons actuelles. Aucune certitude. Et incertitude de taille, jusqu'à présent, la LGV Est est incomplète.Personne ne peut mesurer à terme les effets de l'ouverture totale de la ligne à Strasbourg. La tentation sera grande de faire de la LGV Est un simple Paris-Vandières-Strasbourg. Argument (ancien) pour Louvigny. Les départs directs depuis Nancy et depuis Metz sont à terme menacés avec Vandières.

 

Dimanche, c'est NON.

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par STANLEY DE LORRAINE

Publié dans #LORRAINE VIE POLITIQUE

Repost0