Publié le 11 Juin 2007
Comme dirait ma grand-mère, ce n'est pas charitable de se moquer de quelqu'un en difficulté.
Le PS avait gagné haut la main les régionales et il se retrouve maintenant
dans la même situation qu'en 2002 : parti d'opposition.
A quoi donc ont servi toutes les réunions, tous les symposiums, tous les dimanches depuis 2002 ?
Le métier d'opposant n'est pas si facile, c'est peut-être la banale conclusion que l'on peut faire aujourd'hui.
Même s'il donnait l'impression d'avoir beaucoup de tacticiens,
en particulier dans la critique réactive, le PS n'a toujours pas trouver de stratège...
Le roi de la critique réactive, c'est François Hollande, François la Malice
ou toujours le bon mot au bon moment.
L'impression s'amplifie après le premier tour des législatives,
et surtout dans l'art de manier cette "critique réactive".
Certes, il ne s'agit ni de donner des leçons, ni de faire croire que
l'opposition doit toujours être modérée ( personne n'y croirait, d'ailleurs).
Non, il s'agit d'une remarque plus sur la forme que sur le fond.
On prend des mots et on cherche à en faire des maux.
Prenons l'exemple de la TVA sociale.
Quel que soit le prisme pris, il est possible d'y trouver des arguments dans les 2 sens.
L'angle pris par DSK ( je n'ai pas repris FH, pour une fois ) est celui du conflit intergénérationnel.
Les prix à la consommation seraient en hausse ( poids de la TVA sociale)
alors que les pensions seraient étales.
Mais quels sont les produits dont les prix ont le plus progressé ces dernières années ?
Pas les produits " Chinois " !
Ce sont les produits "de l'intérieur", comme les produits frais,
du fait des charges propres à notre économie.
L'intérêt de la TVA sociale est de transférer une partie des charges sociales sur
une assiette plus large ( y compris les produits " Chinois"
qui plombent notre balance commerciale) et non plus sur le seul travail.
Voilà ( comme on dit à Dunkerque )
Pourquoi des mirabelles ?
un produit frais... exclusivement local.