Et le député PS Eckert refusa le débat - Présidence Hollande 16ème Mois
Publié le 23 Août 2013
Quelle mouche a piqué le député PS Mandon pour le conduire à réclamer un débat sur l'impact de la suppression des heures supplémentaires par sa propre majorité ? Ma Grand-Mère pense que c'est la même qui vient de piquer le rapporteur PS du budget, le député Eckert, de Meurthe-et-Moselle. Cet ex-admirateur de Jérôme Cahuzac a un style (presque amusant) de dire les choses sans pincettes.
Ce pauvre député Mandon a sans doute subi quelques retours sur les heures sup' chez lui (ou à la plage) pour oser vouloir mettre sur le tapis l'impact de cette mesure contestée dès son origine. Ce malheureux s'est pris par son collègue rapporteur du Budget un sec "ferme-la" sous la forme d'un post plutôt réchauffé et surtout pas convainquant sur le sujet. Le PS est une douce famille...comme on le voit aussi dans les récents échanges si policés entre les maires socialistes de Vandoeuvre et de Tombaine...;)
Le député Eckert ressort les arguments de la campagne de 2012. Il aurait sans doute été plus crédible s'il avait cité un exemple d'économie budgétaire structurante faite par sa majorité depuis 16 mois alors que les dépenses structurelles continuent.
Le député Eckert dont la majorité a inventé le Crédit Impôts Compétitivité, usine à gaz qui va aboutir en janvier 2014 à la hausse de la TVA, a le nez dans le guidon, il écrit aujourd'hui un post qu'un technocrate de Bruxelles ou un bureaucrate du FMI aurait pu signer !
Le rapporteur du budget pense-t-il que les décisions prises par le PS vont dans le bon sens ? Paralysie des agents économiques, chômage, explosion des liquidations de petites entreprises et de petits commerces, déficit de l'Etat et dette publique à la dérive, forte baisse des investissements étrangers en France,...
Le comportement politique du député Eckert dans cette affaire est surtout une démonstration de la crispation de ce pouvoir PS : pas de débat quand ça dérange et occupation continue des "ondes" à des fins de propagande.