Europe : le conservatisme de retour
Publié le 12 Mars 2012
En évoquant deux réformes à mener au sein de l'Union Européenne (Schengen et la "protection" des marchés publics européens), Nicolas Sarkozy a mis les pieds dans le plat des conservatismes habituels. Dans les deux cas évoqués, les réactions sont marquées du sceau de la campagne électorale, mais pas seulement. Entendre ou lire un peu partout que c'est impossible - pas possible est étrange.
Il s'agit dans un cas de réorganiser un système qui a montré ses limites il y a quelques mois et dans l'autre, de promouvoir une mesure économique indispensable. Dans les deux cas, le fonctionnement de l'UE peut -il être effectivement mis en cause sur le fond comme sur la forme ?
Les conservateurs repondent comme toujours "non", "pas nécessaire". C'est dans le même esprit que l'on entend qu'un déficit budgétaire, un déficit du régime des retraites ou un endettement public ne sont pas importants. A tel point, qu'il n'y a pas lieu de les corriger...