à propos de la première sortie de Martine Aubry...
Publié le 5 Décembre 2008
La nouvelle number One du PS, Martine Aubry, s'est donc lancée à l'assaut de la droite sarkozienne.
Et c'est donc sur le "plan de relance" gouvernemental que la prem's des
prems attaques a porté. Cela donne ceci :
La France n'a pas de plan de relance à la hauteur de la crise dans laquelle le pays s'enfonce.
Nous sommes en récession depuis la crise financière, le chômage augmente depuis 8 mois
et nous avons encore aujourd'hui plusieurs annonces de licenciements.
Le problème majeur est le pouvoir d'achat, et c'est ce qui bloque la relance de la consommation.
Sur ces sujets, aucune annonce, si ce n'est une prime de 200 euros pour 3,8 millions de Français.
Pour faire pseudo-techno, Martine Aubry donne d'emblée sa réponse,
la réponse du PS (?), à la crise :
il faut aujourd'hui augmenter le pouvoir d'achat des salariés.
Avec le raisonnement habituel, plus d'argent dans les poches, c'est plus de consommation,
plus de consommation, c'est plus de croissance.
Cette douceur proposée est étrange.
Parce que le lien consommation - croissance interne n'est plus vrai.
Nous produisons de moins en moins de produits de consommation.
Ben, oui, c'est Noël bientôt, nous allons encore acheter des jouets chinois aux gosses...
Si on se gâte bien, on achetera un énorme écran plat coréen ou un mini -ordi taiwanais.
Bon pour les vacances en Thaïlande, c'est rapé...
Je caricature à peine.
Et bien entendu, une hausse de salaire (qui fait toujours plaisir, soyons pas maso...),
c'est une hausse des coûts pour les entreprises.
Donc des prix de vente à la hausse, et en cette période, qui achète les produits
les plus chers ?
En étant sympathiquement centriste, on peut dire que le projet gouvernemental comme
la contre-proposition socialiste sont de vieilles recettes économiques.
Le Gouvernement de droite fait du Keynes à fond mais à crédit ou plutôt
à débit (quid de la suite d'ailleurs).
Et le PS sort sa vieille réponse classique...et en plus le NPA a la même...;)
Ma grand-mère a cru que Georges Pompidou et Georges Séguy étaient de retour....
Le PS qui gère tant de régions et de départements aurait pu faire le doux agneau
en demandant quelques milliards pour faire des jolis travaux
dans ses jolis territoires...
Oui, la voie de l'Amezule, l'aménagement de la colline de Sion,
la restauration du château de Lunéville, oui tous les chantiers du Président...Dinet.
Ben oui, prendre la balle au bond...c'est malin aussi...
Et c'est donc sur le "plan de relance" gouvernemental que la prem's des
prems attaques a porté. Cela donne ceci :
La France n'a pas de plan de relance à la hauteur de la crise dans laquelle le pays s'enfonce.
Nous sommes en récession depuis la crise financière, le chômage augmente depuis 8 mois
et nous avons encore aujourd'hui plusieurs annonces de licenciements.
Le problème majeur est le pouvoir d'achat, et c'est ce qui bloque la relance de la consommation.
Sur ces sujets, aucune annonce, si ce n'est une prime de 200 euros pour 3,8 millions de Français.
Pour faire pseudo-techno, Martine Aubry donne d'emblée sa réponse,
la réponse du PS (?), à la crise :
il faut aujourd'hui augmenter le pouvoir d'achat des salariés.
Avec le raisonnement habituel, plus d'argent dans les poches, c'est plus de consommation,
plus de consommation, c'est plus de croissance.
Cette douceur proposée est étrange.
Parce que le lien consommation - croissance interne n'est plus vrai.
Nous produisons de moins en moins de produits de consommation.
Ben, oui, c'est Noël bientôt, nous allons encore acheter des jouets chinois aux gosses...
Si on se gâte bien, on achetera un énorme écran plat coréen ou un mini -ordi taiwanais.
Bon pour les vacances en Thaïlande, c'est rapé...
Je caricature à peine.
Et bien entendu, une hausse de salaire (qui fait toujours plaisir, soyons pas maso...),
c'est une hausse des coûts pour les entreprises.
Donc des prix de vente à la hausse, et en cette période, qui achète les produits
les plus chers ?
En étant sympathiquement centriste, on peut dire que le projet gouvernemental comme
la contre-proposition socialiste sont de vieilles recettes économiques.
Le Gouvernement de droite fait du Keynes à fond mais à crédit ou plutôt
à débit (quid de la suite d'ailleurs).
Et le PS sort sa vieille réponse classique...et en plus le NPA a la même...;)
Ma grand-mère a cru que Georges Pompidou et Georges Séguy étaient de retour....
Le PS qui gère tant de régions et de départements aurait pu faire le doux agneau
en demandant quelques milliards pour faire des jolis travaux
dans ses jolis territoires...
Oui, la voie de l'Amezule, l'aménagement de la colline de Sion,
la restauration du château de Lunéville, oui tous les chantiers du Président...Dinet.
Ben oui, prendre la balle au bond...c'est malin aussi...