encore Gandrange
Publié le 6 Avril 2008
Un post pas cool aujourd'hui....
Mais ce qui se passe à Gandrange me touche.
C'est à 50 kilomètres, et c'est toujours le même sentiment de malaise de voir
encore des restructurations industrielles touchées encore le même
secteur économique dans notre région encore.
La venue du Président de la République sur place vaut engagement.
Cela paraît clair, même si la teneur de cet engagement ne l'est pas vraiment.
Il est de bon ton de souffler sur les braises dans ces circonstances.
Le PS le fait sans beaucoup de retenue ( cf. le blog d'Aurélie Filippetti).
Inutile de rappeler encore une fois que c'est DSK sous le gouvernement Jospin
qui a mis en vente les derniers dix pour cent que l'Etat Français détenait
alors dans Usinor. Et donc la sortie du seul grand actionnaire français.
Peu après, Usinor se regroupait avec deux autres groupes pour former Arcelor,
société de droit luxembourgeois...qui a fini par tomber dans les mains
du groupe multinational Mittal.
Il est bien entendu habituel de demander des comptes aux politiques,
ici comme ailleurs.
Mais faut-il rappeler les propos du responsable CGT d'Arcelor
au moment de l'OPA de Mittal ?
Avec une formule facile et directe, il disait ne pas vouloir choisir entre
"les moustaches de Dollé et le turban de Mittal".
C'est aussi par ces archaïsmes de pensée que de telles situations se produisent.
La mobilisation syndicale au moment de l'OPA a été cassée par ce type d' opinion.
Et le prix fort est payé par tous aujourd'hui.
Un siège social en France ou un siège social ailleurs, ce n'est pas la même chose.
La mobilisation ne doit pas être politicienne, mais constructive socialement
et économiquement.
Mais ce qui se passe à Gandrange me touche.
C'est à 50 kilomètres, et c'est toujours le même sentiment de malaise de voir
encore des restructurations industrielles touchées encore le même
secteur économique dans notre région encore.
La venue du Président de la République sur place vaut engagement.
Cela paraît clair, même si la teneur de cet engagement ne l'est pas vraiment.
Il est de bon ton de souffler sur les braises dans ces circonstances.
Le PS le fait sans beaucoup de retenue ( cf. le blog d'Aurélie Filippetti).
Inutile de rappeler encore une fois que c'est DSK sous le gouvernement Jospin
qui a mis en vente les derniers dix pour cent que l'Etat Français détenait
alors dans Usinor. Et donc la sortie du seul grand actionnaire français.
Peu après, Usinor se regroupait avec deux autres groupes pour former Arcelor,
société de droit luxembourgeois...qui a fini par tomber dans les mains
du groupe multinational Mittal.
Il est bien entendu habituel de demander des comptes aux politiques,
ici comme ailleurs.
Mais faut-il rappeler les propos du responsable CGT d'Arcelor
au moment de l'OPA de Mittal ?
Avec une formule facile et directe, il disait ne pas vouloir choisir entre
"les moustaches de Dollé et le turban de Mittal".
C'est aussi par ces archaïsmes de pensée que de telles situations se produisent.
La mobilisation syndicale au moment de l'OPA a été cassée par ce type d' opinion.
Et le prix fort est payé par tous aujourd'hui.
Un siège social en France ou un siège social ailleurs, ce n'est pas la même chose.
La mobilisation ne doit pas être politicienne, mais constructive socialement
et économiquement.