Les Municipales à Nancy ? mais c'est "la carte du Tendre" !
Publié le 26 Janvier 2008
Grande nouveauté de ces élections municipales :
Etre candidat, c'est montrer que
l'on déborde de sentiments, d'affection, de passion,....pour ses concitoyens.
On va finir par arrêter la distribution de tracts et offrir....des roses des fleurs.
On ne fera plus de promesses, on fera des déclarations...d'amour.
Ben, oui, regardez le nom des listes et écoutez les paroles des candidats.
Comme interlude en ce temps électoral si particulier (composition des listes),
je vous propose de faire un voyage baroque,
à une époque où les sentiments s'exprimaient avec une précieuse retenue....
Fermez les yeux, euh non, imaginez Nancy vers 1680.
Vous êtes avec la Princesse de Clèves* et vous lui faites visiter la ville.
Vous longez la rivière Inclinaison (aujourd'hui disparue).
Vous arrivez à un carrefour qui mène d'un côté au quartier de l'Estime et de l'autre,
à celui de la Reconnaissance et, plus loin, celui (malheur) de l'Indifférence.
Ce dernier quartier est sombre (il faudra le transformer...),
avec les rues de la Méchanceté et de la Perfidie.
Au loin, la colline de l'Orgueil, battue par les vents froids.
La route de la Reconnaissance est plus belle.
Elle croise le boulevard de l'Empressement et la chaussée des Petits soins.
Mais après, le carrefour de la Soumission pointe son nez,
et pour l'éviter, il faut vite repartir sur ses pas.
On peut aussi prendre, place de la Chose Publique,
une cariole nommée Caprice.
Vous serez sans doute obligés de faire le reste du chemin à pied
(il y a souvent des problèmes techniques avec les roues)
pour atteindre le quartier de l'Estime.
C'est le plus beau de la ville.
Vous y arriverez par la place du Grand Coeur.
Et puis ensuite, il y a la grande avenue de la Sincérité**.......
Comme dirait Rulio, tu vois, ça n'a pas changé...
* pour les étudiants grévistes de Lettres - 3 jours de cours depuis la rentrée-....(je rigole, Maxime !!),
c'est le personnage principal du roman éponyme de Madame de La Fayette (1634-1693).
Ce fameux roman est dans la lignée de Clélie,
écrit par Madeleine de Scudéry
(entre 1654 et 1660) et
où figure "la carte du Tendre".
** Toute correspondance avec
des lieux actuels serait fortuite...
Etre candidat, c'est montrer que
l'on déborde de sentiments, d'affection, de passion,....pour ses concitoyens.
On va finir par arrêter la distribution de tracts et offrir....
On ne fera plus de promesses, on fera des déclarations...d'amour.
Ben, oui, regardez le nom des listes et écoutez les paroles des candidats.
Comme interlude en ce temps électoral si particulier (composition des listes),
je vous propose de faire un voyage baroque,
à une époque où les sentiments s'exprimaient avec une précieuse retenue....
Fermez les yeux, euh non, imaginez Nancy vers 1680.
Vous êtes avec la Princesse de Clèves* et vous lui faites visiter la ville.
Vous longez la rivière Inclinaison (aujourd'hui disparue).
Vous arrivez à un carrefour qui mène d'un côté au quartier de l'Estime et de l'autre,
à celui de la Reconnaissance et, plus loin, celui (malheur) de l'Indifférence.
Ce dernier quartier est sombre (il faudra le transformer...),
avec les rues de la Méchanceté et de la Perfidie.
Au loin, la colline de l'Orgueil, battue par les vents froids.
La route de la Reconnaissance est plus belle.
Elle croise le boulevard de l'Empressement et la chaussée des Petits soins.
Mais après, le carrefour de la Soumission pointe son nez,
et pour l'éviter, il faut vite repartir sur ses pas.
On peut aussi prendre, place de la Chose Publique,
une cariole nommée Caprice.
Vous serez sans doute obligés de faire le reste du chemin à pied
(il y a souvent des problèmes techniques avec les roues)
pour atteindre le quartier de l'Estime.
C'est le plus beau de la ville.
Vous y arriverez par la place du Grand Coeur.
Et puis ensuite, il y a la grande avenue de la Sincérité**.......
Comme dirait Rulio, tu vois, ça n'a pas changé...
* pour les étudiants grévistes de Lettres - 3 jours de cours depuis la rentrée-....(je rigole, Maxime !!),
c'est le personnage principal du roman éponyme de Madame de La Fayette (1634-1693).
Ce fameux roman est dans la lignée de Clélie,
écrit par Madeleine de Scudéry
(entre 1654 et 1660) et
où figure "la carte du Tendre".
** Toute correspondance avec
des lieux actuels serait fortuite...