Chère indécise, cher indécis #présidentielles2017
Publié le 12 Avril 2017
Je comprends la difficulté de faire un choix à l'issue de cette campagne présidentielle tellement inédite.
Les médias ont centré leurs attaques sur le candidat de la droite et du centre.
Bien entendu, les faits rapportés (oui rapportés et non jugés, le seront-ils d’ailleurs ?) ont entraîné un trouble.
Mais jamais cela n’a été aussi dense et systématique.
Est-ce que les « autres » candidats ont été scrutés de la sorte ? Non bien entendu.
Que sait-on de HAMON, MELENCHON, POUTOU ou LE PEN ? Rien ou si peu. Et pour prendre un exemple précis, on aurait pu regarder le bilan à Bercy du chouchou des médias, MACRON. Il est très contestable avec une série jamais connue de rachats de grands groupes français par des sociétés étrangères (Cf. ALSTOM Power par GENERAL ELECTRIC, LAFARGE, TECHNIP, ALCATEL, etc…). MACRON a comme bilan un énorme bradage des intérêts français en seulement deux ans ! Sans parler des autorisations données par le ministre (et le gouvernement) au groupe DRAHI (basé dans les paradis fiscaux) pour racheter SFR (puis BFM, puis Libé, puis L’Express). Ni de la présence du bras droit de DRAHI dans le staff de campagne de Macron...
Mais comment dire les choses ?
Que voulons-nous ?
Est-ce qu’un président doit être un beau parleur, un pote, un homme sympathique ?
Ou est-ce qu'un président doit avoir de l’épaisseur dans un contexte national et international aussi tendu ?
Le niveau du chômage et le niveau de la fiscalité en France sont devenus insupportables.
La cause première de cette situation se trouve dans le niveau inégalé de la dépense publique* : les prélèvements atteignent des niveaux records, augmentant le coût du travail, bloquant les initiatives privées et entraînant la casse économique et sociale.
L’écart entre la France et l’Allemagne se creuse, mettant en danger la continuation de l'Union Européenne face aux USA et à la Chine.
En France, nous aurons aussi besoin d'une majorité parlementaire cohérente pour faire de vrais changements. Le rêve d’une coalition est une chimère en France, face aux problèmes posés.
Voter c'est choisir, et le choix électoral se fait par défaut, par comparaison ou par conviction pour la France. Pour moi, c'est François FILLON.
Voilà c’est écrit, sans doute trop vite...
* Le seuil de 100 % de dette publique par rapport au PIB français vient d'être franchi.